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43eme session du Festival international de Hammamet

©Photo: Mohamed EL HEDEF



BAAZIZ

l'Artiste de musique algérien BAAZIZ "......Extraordinaire BAAZIZ: Moment particulièrement agréable à ELTeatro avec le Renaud Algérien, avec l'enfant rebelle de la chanson algérienne engagée... Baaziz !
Baâziz : voix, guitare, composition
Ghanou : guitare / bass
Achour : clavier/percu
Ridha : piano
Issu d'une famille d'artistes, son père était musicien Chaabi, d'un village algérien Cherchell Baaziz est très tôt passionné de musique et se donne au genre du "protest song", du "m'roufez", la chanson qui refuse...Baaziz détourne les chansons traditionnelles et insuffle de l'ironique, du satirique "Algérie mon amour", censuré au départ, devient très vite l'hymne rebelle de la jeunesse algérienne, le Bob Dylan algérien rend hommage à tous ceux qui ont été assassinés, Lounes Mâatoub , Cheb Hosni...
Véritable bête de scène, Baaziz est accompagné d'un orchestre très talentueux... extraordinaire pianiste, le chanteur anime son show alternant entre improvisations satiriques en tubes et en petites histoires du pays...Baaziz a un faible pour la country music... on l'entend un faible pour la chanson à texte qui dénonce tous les dérapages politiques et sociaux.
Il s'en prend aux généraux qui se promènent à Genève... et à tous ceux qui mentent... il faut dépasser le raï et se donner corps et âme au chant algérien... ce rap moderne qui mélange les langues, les genres, et créer ainsi un espace ouvert à la rencontre de l'autre.
Baaziz nous a fait rire... chanter... danser... moment délicieux, on en redemande !


ART :Une histoire de mecs écrite par une femme

ART, c’est la confrontation entre trois quadragénaires autour d’un tableau blanc. Loin d’être une polémique sur l’art moderne, le vrai sujet de la pièce, est l’amitié. L’amitié passionnée, intransigeante et douloureuse entre trois hommes qui se connaissent depuis quinze ans. Vengeances, mesquineries et rancœur vont bouleverser les rapports entre Marc, Serge et Yvan. L’histoire d’amour tourne à la scène de ménage depuis que Serge a acheté un tableau qui ne plait pas à Marc. Marc se sent exclu, comme répudié. A partir de cette situation, les trois personnages sont entraînés dans une spirale qu’ils ne peuvent plus arrêter. Ils vont se déchaîner comme trois félins lancés dans l’arène :
Marc (Hichem Rostom) jaloux et féroce, Serge (Mohamed Kouka) blessé et dangereux, Yvan (Raouf Ben Yaghlène), un farfadet tolérant doux face aux durs. « je ne supporte plus aucun discours rationnel »
Cette comédie ambitieuse est portée par des dialogues pointus, drôles et taillés au scalpel d’où jaillissent quelques vannes sur la psychanalyse, les belles mères, le snobisme, l’arrivisme, le machisme, l’hypocrisie…
Des personnages égocentriques, pervers, incohérents, généreux, séduisants... Des hommes quoi


Amina Fakhet

Bien avant le show, le théâtre est archicomble. Des dizaines de chaises sont rajoutées à même la scène, à droite, à gauche et même derrière l’orchestre. Il est des soirs où le directeur du théâtre doit se frotter les mains.



Cela compense un peu l’humeur des mauvais soirs. Un théâtre plein comme un œuf par les temps qui courent, c’est déjà une réussite avant même le début du spectacle. De mémoire de festivalier, nous n’avons jamais enregistré une assistance aussi nombreuse à Hammamet.

Pour l’artiste, le défi est d’autant plus grand et cela tranche avec ce que nous avons lu ici et là sur les passages d’Amina Fakhet à Béjà et Kasserine. Pour le public, l’appétit est ouvert. Arrivera-t-elle donc à le rassasier ?


C’est très show

Après une chanson libanaise, interprétée par un membre de sa chorale passé en «vedette américaine», Amina arrive sous les projecteurs, enveloppée de cris, d’ovations et poussée par le feu qu’elle a en elle et qu’elle laisse jaillir chaque fois qu’elle se sent «dedans», tel un volcan en éruption. Habillé léger, elle porte un beau châle sur un bustier noir qui laisse entrevoir une peau pas trop exposée au soleil à l’heure où tout le monde affiche son bronzage. Et la jupe plissée à l’espagnole découvre des jambes musclées et volontaires que le long lacet de ses chaussures serre à la manière des gladiateurs. Non, Amina ne chantera pas du flamenco mais elle va au combat. Elle est obligée de réussir sa soirée, de faire plaisir à tout ce beau monde formé à 80% de dames et de demoiselles. Son châle se prend dans le fil du micro mais elle ne se prendra pas les pieds dans le tapis, souple comme elle est jusqu’à se plier en quatre à même le sol. Elle ne se prendra pas la tête non plus à vouloir philosopher : ce public euphorique a besoin de se défouler, de danser, de laisser s’exprimer son corps et lorsque le cri du corps est lancé, hommes et femmes ne se retiennent plus. Nassek hazzara, Yamma al machina, deux chansons du terroir de Gafsa allumeront le feu à la manière de Johnny Haliday. Du rythme, encore du rythme, toujours du rythme! Amina danse, sa souplesse est au maximum et le fil du micro n’est pas assez long pour ce fauve lâché sur cette scène qu’elle foule pour la première fois de sa vie. Le micro UHF (sans fil) la libérera tout au long de cette soirée qu’elle appellera Leilat al omr. Elle donne un rythme plus fort, inhabituel à sa plus belle chanson Soltane hobbek signée Jelidi Laouini et Samir Agrebi, que nous apprécions particulièrement.

Amina est en transe, même quand elle chante Mohamed Abdelawahab. Elle l’est encore plus quand elle chante le Meguiess de Tahar Gharsa ou Al Jebine assaba du patrimoine tunisien.

Pendant quelques minutes, elle donnera le micro à ses musiciens : Khedija Ifrit laisse découvrir un doigté merveilleux en solo au qanoun, Nabil Zammit, chef d’orchestre, au violon, comme d’habitude, et enfin le rythme endiablé à la darbouka accompagnent les paroles de Bahdha hbibti tahla essahrya (à côté de ma bien-aimée, la soirée est succulente). Et la soirée aux côtés du feu ardent nommé Amina Fakhet, ce soir, est bouillante. Après El Hobbi koullou de Oum Kalthoum, elle termine sur les rythmes fous de Yal ali rabbi pour partir solidement accompagnée du service de sécurité dans les coulisses du sous-sol où le ministre de la Culture et de la Sauvegarde du patrimoine viendra la féliciter suivi d’un grand nombre de journalistes dont la plupart sont en sueur pour avoir dansé toute la soirée avec elle.


Le phénomène Amina Fakhet

Le point de presse s’est passé dans de bonnes conditions. Mohamed El Hadef, attaché de presse du festival, a compris qu’il fallait gérer la fougue. De très bonnes questions et surtout de très bonnes réponses, spontanées, mesurées, sans excès mais avec beaucoup de sensibilité. Nous retiendrons son respect pour Carthage, son admiration pour les compositions de Samir Agrebi et Zied Gharsa, sa douleur concernant la souffrance de l’enfant libanais, en particulier, et arabe, en général.

Amina, adulée du public, démontre la force qu’elle a de plaire quand elle veut. Elle sait doser. Dans une telle soirée, il y a obligation de résultat.

Euphorique, elle pouvait finir la nuit sur scène, le tarab devient secondaire. Nous retiendrons le rare enregistrement des paroles de Abderrahmane Al Abnoudi qui souhaitait que «le temps s’arrêtât» lorsqu’il a entendu Amina chanter Mohamed Abdelwaheb. Dans ses moments de cafard, elle nous le demande. Pour Carthage, l’année prochaine ? Nous émettons le vœu qu’elle prépare un répertoire de chansons dignes de sa voix inégalable et de ses capacités à chanter le vrai tarab qui lui va si bien.

Ali OUERTANI


Tartit Touareg

 


Le peuple touareg lutte pour sa survie depuis bientôt quarante ans. Les populations sont menacées par la répression étatique et par la sécheresse qui ne cesse d'avancer. Cependant grâce à la poésie, la musique, la danse, la culture des populations du désert survit et s'affirme.

L'ensemble féminin Tartit qui signifie « réuni » vient du Mali. En écoutant ses balades, les chants « call-and-response », on se sent transporter dans l'immensité du Sahara. On entend crépiter le feu de camp, on est ensorcelé par le chant vibrant des femmes, les sons du tehardent et de l'imzad, deux anciennes formes de guitares et de violons. Dans la parfaite tradition des Touaregs, seules les femmes jouent des tambours, les tindé. Les rythmes souples sont complétés au tehardent et à la guitare par deux instrumentalistes masculins.

L'album Ichichila a été enregistré au Centre culturel français de Bamako au Mali grâce à une excellente technique mobile d'enregistrement. Éventail fascinant d'une musique qui semble à la fois, dans un même instant, se plaindre et triompher. Le « Blues du désert » souffle à travers les paysages de dunes et s'ouvre au-dessus de nous un ciel étoilé unique au monde comme l'est la culture ancestrale des Touaregs.

 

Parallèlement à leurs tournées autour du monde, quelques membres du groupe Tartit s'engagent dans la lutte pour une amélioration de la situation des femmes touaregs, elles en parlent dans l'interview présenté dans le livret d'accompagnement de l'album Ichichila. D'autres textes donnent un aperçu de l'histoire et de la situation des Touaregs et présentent quelques-unes des chansons. (Network Medien)


 

 






Archives


Programme de la 42ème session du Festival International de Hammamet

Du 18 Juillet au 19 Août 2006

Consolidation des repères et ouverture sur les cultures du monde

Le Festival International de Hammamet, fidèle à ses repères et à son ouverture sur les cultures du monde, a toujours veillé à présenter un art noble sans suivre pour autant l’air du temps et les besoins urgents du public. Ses références : un passé glorieux et des choix judicieux.

La 42ème édition du festival vient de concocter un bouquet choisi varié entre théâtre et musique en passant par la danse sans oublier une présence exceptionnelle et distinguée cette année du septième art. Le festival présentera ainsi en première des spectacles inédits.

Depuis, 1964, date de sa naissance, le Festival International de Hammamet est demeuré fidèle à ses choix notamment l’ouverture sur les cultures et les arts du monde en totale harmonie avec le caractère touristique de la perle de la Méditerranée.

Ce qui distingue le festival International de Hammamet des autres manifestations des genres c’est son soutien continu à la production culturelle et à l’art tunisiens. En témoigne son palmarès en la matière. L’édition 2006 confirme le choix puisque l’ouverture du festival sera assurée par le Centre des Arts Dramatiques et Scéniques de Sfax à travers sa dernière pièce théâtrale « Mawal Tyour ellil ». La clôture sera consacrée également au théâtre tunisien à travers la nouvelle production du Centre des Arts Dramatiques et Scéniques de Gafsa « La rivière du printemps » (Wed Errabiye) mise en scène par Abdelkader Moqdad.

Les férus du théâtre découvriront les dernières productions des différentes troupes théâtrales tunisiennes à l’instar de « otages » signée par Ezzeddine Gannoun, « Cœur de pigeon » de Samir ayadi et « Mokh el Hadra » de Riadh Ennahdi.

Les stars de fla musique tunisienne au rendez-vous

Comprenant plusieurs genres de musique et différents styles de mélodies, le bouquet concocté par le Festival International de Hammamet, entend satisfaire tous les goûts du vai Tarab à la chanson rythmique qui mêle musique tunisienne à celle du reste du monde.

Des icônes de la chanson tunisienne seront au rendez vous pour cette 42ème édition. Mohamed Jebali émerveillera le public avec son dernier album « habib Ouyouni ». La grande vedette Saber Rebaï enflammera la scène lors de son concert du retour à Hammamet, apportant avec lui ses nouveaux succès et son dernier album intitulé « la plus belle des femmes » (Ajmal Nissaa Eddonia).

L’incontournable Amina Fakhet et la Star Nabiha Karaoueli seront également au rendez-vous. De son côté, la troupe Nationale de la musique présentera un concert purement tunisien sous la direction du maestro Abderrahmane ayadi avec la participation des artistes : Adnane chaouachi, Mounira hamdi, Hassan Dahmani et Feyza Mahrsi.

Le festival s’est ouvert également sur les expériences musicales uniques avec un concert de l’inventeur du Ray-Jam « Nabil Khémir » Intitulé « Parfun entre orient et Occident » avec la participation de la troupe de Jazz de Adel Jouini.

le charme de l’orient et le tarab d’alep

Autre son attachement à sa dimension nationale tout long de ses dernières éditions, le festival ne s’est pas départi de ses racines arabe et africaine.

Dans ce cadre, après son concert qui enflammé le public ou cours de l’édition précédente, l’auteur, compositeur et interprète libanais Marwan Khoury revient cet été retrouver ses fans.

Le répertoire d’Alep sera présenté en deux concerts : le premier par Hamam Khayri et le second par le groupe « Assatine Ettarab ».

L’art algérien est également à l’ordre du jour avec « gnawa diffusion » qui présentera ses fameuses compositions avec le leader, fondateur d’Amazigh Kateb, le fils du fameux auteur algérien Kateb Yacine.

« Idir » qui a ensorcelé le public en 2004 et qui a laissé les meilleurs souvenirs retourne cet été sur la scène du Festival International de Hammamet pour jouer avec sa guitare ses plus belles productions.

Le langage des continents et la mélodie des peuples

L’emplacement même de la scène du Festival International de Hammamet qui surplomb la Méditerranée représente le symbole de l’ouverture sur toutes les cultures de l’autre.

Les mélodies venant de l’Amérique Latine, des musiques traditionnelles européennes, des rythmes africains… bref, la scène du festival accueillera des artistes venant d’autres rives et d’autres continents.

Ainsi, nous rend visite Ian Mc Camy et sa troupe Celtique de l’Irlande. Le groupe « Bienvenudo combo » présentera aux mélomanes le flamenco Arabo-andalous.

La soirée du blues s’annonce chaude puisqu’elle sera assurée par le prince du blues, le fameux Lucky Peterson.

 

Du Mali, nous accueillons la troupe « ami Sacko » pour une soirée purement africaine ou les rythmes sont rois.

« villanueva tango » sera là pour que le public danse aux rythmes du Tango argentin.

N’oublions pas aussi la « country Music » qui sera jouée par le groupe américain « Home cooking « ainsi que la musique classique avec la présence de l’orchestre de chambre « Norddeutsche sinfaoniette ».

Dans le cadre de l’échange culturel, la troupe chinoise de la province de Fugian présentera son spectacle et l’artiste japonaise « Reiko Awazu » jouera au piano à Dar Sébastien. Le reste des spectacles comprend des spectacles du ballet et du cirque russe…

Le cinéma et l’été

L’une des traditions réussies du festival de Hammamet est l’importance qu’il accorde au cinéma. En témoigne le grand nombre du fidèle public de cinéphiles.

Le festival qui constitue un cadre intime entre l’artiste et son public est également un endroit parfait pour le cinéma.

Dans cette édition, le public découvrira « fleur d’oubli » de Salma bakker, « la télé arrive » du Moncef dhouib et le dernier film d’Harry Potter « Harry Potter et le Coupe de Feu ».

Le reste des spectacles cinématographiques seront programmés juste après la clôture des spectacles scéniques à l’inster du « bin el wedian » (entre les rivières) du cinéaste tunisien Khaled Barsaoui et « Halim » de l’égyptien chérif Arafa joué par le défunt Ahmed Zaki.

Le reste des films nous viennent d’Hollywood et figurent parmi les plus grandes productions actuelles dans le monde du cinéma.

A titre d’exemple « collision » de Paul haggis et « Inside man » de Spike lee.